Miquel Barceló Oceanographer

Through a selection of around sixty pieces (paintings, ceramics, embroideries, works on paper), this exhibition offers a fresh look at the prolific output of Miquel Barceló, a Spanish artist who made the sea a central theme of his work.

Visitors are invited to embark on an epic voyage from the beginnings of life (fossil compositions, exoplanets, ocean floors or Earth’s crust textures blending into aerial views of the sea’s surface, exploration of abysses, shapes and creatures of ocean trenches), to the presence of humans espied behind his seascapes, bestiaries, and numerous bodegón-style still lives (diving, sailing, cooking, and so on), via powerful compositions of waves and ceramics inspired by Antiquity.
A whole swathe of the oeuvre of one of the greatest contemporary painters, and an echo to the history of oceanography, so dear to the Principality of Monaco.

Since his first solo exhibition in Majorca in 1974, Miquel Barceló has never tired of travelling and developing his artistic practice. However, in his world the sea has always been his favourite element, and has remained a constant aspect of his life from his childhood to his most recent creations. 
Often comparing painting to diving without breathing equipment, over the last fifty years he has created an ever-changing body of work in which the art of living is fused with nature and the most diverse influences converge. From the coastlines he visits, he brings back powerful seascapes. From the meals he eats, he derives still lifes that could not be more vigorous. From his underwater explorations, he returns with creatures and principles of symbiosis or biomorphism that allow him to extend his experiments with matter yet further.
This exhibition invites viewers to revisit Miquel Barceló’s rich and diverse production, on a journey from the origins of life, taking in the emergence of basic human activities (fishing, sailing, cooking), seascapes, the bestiary of aquatic life that pervades his work, and his ceramics that draw on the tradition of the bodegón and the culture of the great Mediterranean maritime empires.

"Barceló’s love of the sea, of travel, of discovery and knowledge, made the title of the exhibition in Monaco, a long-standing centre for the study of the oceans, a natural fit: Miquel Barceló, oceanographer.
The exhibition, which revisits forty years of art borne by the sea, is constructed in a vertical progression in the Villa Paloma, as if reascending in stages from a dive into the origins of life: exoplanets, fossiliferous compositions, ocean floors or textures of the earth’s crust merging with aerial views of maritime surfaces. This is followed by an exploration of the depths and the extraordinary animals they contain, both forms and fauna, all the way to the evocation of a human presence that we first glimpse in the surprising tête-a-tête of a fish and a hook, followed by the return from fishing and still lifes that harken back to the bodegón tradition. Ceramics inspired by antiquity take us back to the culture of the great ancient Mediterranean thalassocracies."
— Björn Dahlström, from the exhibition catalogue

Curators : Björn Dahlström, Guillaume de Sardes, Stéphane Vacquier
Scenographer : Christophe Martin

À travers une sélection d'une soixantaine d'œuvres (peintures, céramiques, broderies, travaux sur papier), cette exposition propose un nouveau regard sur la production prolifique de Miquel Barceló, artiste espagnol qui a fait de la mer un thème central de son œuvre.

Le visiteur est invité à un voyage épique depuis les prémices de la vie (compositions fossiles, exoplanètes, fonds marins ou textures de la croûte terrestre se mêlant à des vues aériennes de la surface de la mer, exploration des abysses, formes et créatures des fosses océaniques), jusqu'à la présence humaine espérée derrière ses marines, bestiaires et nombreuses natures mortes de type bodegón (plongée, navigation, cuisine...), en passant par de puissantes compositions de vagues et de céramiques inspirées de l'Antiquité.
Tout un pan de l'œuvre d'un des plus grands peintres contemporains, et un écho à l'histoire de l'océanographie, chère à la Principauté de Monaco.

Depuis sa première exposition individuelle à Majorque, en 1974, Miquel Barceló n’a cessé de voyager et d’enrichir sa pratique artistique. Cependant, la mer est demeurée son élément de prédilection, omniprésent depuis son enfance jusqu’à ses créations les plus récentes. 
Comparant volontiers la peinture à la plongée en apnée, il élabore depuis cinquante ans une œuvre protéiforme où l’art de vivre et la nature fusionnent et où les influences les plus diverses se télescopent. Des rivages qu’il parcourt, il ramène de puissantes marines. De ses repas, il tire des natures mortes on ne peut plus vivantes. Des explorations sous-marines, il rapporte des animaux et des principes de symbiose ou de biomorphisme qui prolongent ses expériences sur la matière.
Cette exposition invite à revisiter la production foisonnante de Miquel Barceló le long d’un parcours menant des origines de la vie à l’apparition des activités humaines élémentaires (pêche, navigation, cuisine) en passant par ses marines, le bestiaire de la vie aquatique qui peuple son œuvre ou les céramiques qui font écho à la tradition du bodegón comme à la culture des grandes thalassocraties méditerranéennes.

« Parce que Miquel Barceló a le goût de la mer, des voyages, de la découverte et de la connaissance, le titre de l’exposition, à Monaco, depuis longtemps terre d’élection de l’étude des océans, était tout indiqué : Barceló, océanographe.
L’exposition qui revisite quarante ans de création en relation avec la mer est construite dans la villa Paloma autour d’un parcours vertical, comme on remonterait palier par palier d’une plongée depuis les origines de la vie : exoplanètes, compositions fossilifères, planchers océaniques ou textures de croûte terrestre qui se confondent avec des vues aériennes de surfaces maritimes. S’ensuit une exploration des abysses et des animaux fantastiques qu’ils renferment, formes et faune, jusqu’à l’évocation d’une présence humaine que l’on devine d’abord en creux par le tête-à-tête insolite d’un poisson et d’un hameçon, puis des retours de pêche, et de natures mortes héritières de la tradition du bodegón. Des céramiques inspirées de l’Antiquité nous renvoient à la culture des grandes thalassocraties méditerranéennes antiques. »
— Björn Dahlström, extrait du catalogue de l’exposition

Commissaires de l’exposition : Björn Dahlström, Guillaume de Sardes, Stéphane Vacquier 
Scénographe : Christophe Martin