Opening on Thursday, June 6, 2024 from 5 to 8 pm
Free entrance, no reservation needed.
Almine Rech Brussels is pleased to present Ryoji Ikeda’s third solo exhibition with the gallery, on view from June 6 to July 27, 2024.
"Technology is not neutral. We're inside of what we make, and it's inside of us. We're living in a world of connections – and it matters which ones get made and unmade." - Donna Haraway, Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene
Visionary artist and composer Ryoji Ikeda presents new outcomes from his groundbreaking data-verse trilogy at Almine Rech Brussels. This ever-evolving exhibition, the culmination of over two decades of tireless research and technical prowess, merges art, music, and science into a cornucopia of light and sound, inviting viewers on a journey from the infinitesimal to the infinite - from quantum mechanics to cosmology and astrophysics.
- Press release by Fernanda Brenner, curator and writer
"Technology is not neutral. We're inside of what we make, and it's inside of us. We're living in a world of connections – and it matters which ones get made and unmade." - Donna Haraway, Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene
Visionary artist and composer Ryoji Ikeda presents new outcomes from his groundbreaking data-verse trilogy at Almine Rech Brussels. This ever-evolving exhibition, the culmination of over two decades of tireless research and technical prowess, merges art, music, and science into a cornucopia of light and sound, inviting viewers on a journey from the infinitesimal to the infinite - from quantum mechanics to cosmology and astrophysics.
Born in 1966 in Gifu, Japan, and currently based in Paris, Ikeda is a pioneer in fusing art, music, and technology. Throughout his career, he has used creative coding to develop an audiovisual language exploring "an aesthetics of data, information, and computer science." Known for his hypnotic audiovisual installations and glitch music, Ikeda composes using sine tones, noise, and basses equipped with mathematical formulas.
To create his tour-de-force trilogy, Ikeda worked with the data sets provided by renowned institutions such as CERN, NASA, and the Human Genome Project. The information from these institutions forms the raw material of the data-driven multilayered environment he presents. Adding another layer is data.gram, a new series reimagining elements from the data-verse trilogy, presented for the first time in Europe in an extensive installation of 16 screens.
Ikeda masterfully manages vast scientific data to compose these works, creating a choreographed, stunning visual and auditory experience. A medley of bright lights, visceral patterns, and calming acoustics interplay reveals how Ikeda’s relentless audiovisual works evoke digital media's opacity and totalitarian grip on our lives. His artistry delves into the visual language of data mapping, spanning from the atomic to the cosmic scale, as seen in his looped, 48-second films. Works like data.gram 09, showcasing molecular structures of viruses, or data.gram 12, depicting DNA sequence mutations, depart from conventional representations of scientific data. Through abstract imagery derived from graphs, 3D modeling, and information collation, Ikeda's films challenge our perceptions of biology, urban planning, and astronomy.
Incorporating a critical perspective on the Anthropocene, Ikeda's work reflects humanity's impact on the planet, highlighting the tension between natural processes and human-made systems. This aligns with non-Western philosophies that emphasize harmony with nature. As Timothy Morton explains, hyperobjects are “things that are massively distributed in time and space relative to humans,” a concept paralleling Ikeda's exploration of vast data sets and the cosmic scale. Yuk Hui's philosophy of cosmo-technics—how different cultures integrate their cosmologies with technological practices—also deeply resonates with Ikeda's work. Hui argues that technology should be part of a broader, harmonious relationship with the cosmos. Ikeda’s works reflect this philosophy, where manipulating data and digital media serves as both artistic expression and meditative exploration of our place within the technological and natural world.
Ikeda's symphonies of data are not just aesthetic experiences but philosophical inquiries that ask us to reconsider our relationship with the technologies we create and the data we generate. His art transcends Western technological determinism, embracing a holistic worldview that acknowledges all entities' interdependence. In data.gram 22, for instance, urban maps blend to obscure distinctions between cities while data.gram 26 transforms satellite data into a tangled web devoid of the earth’s surface. Each film reminds us of the inherent limitations of our knowledge, urging us to confront the mysteries that persist despite our best efforts at comprehension.
Visiting Ryoji Ikeda's exhibition at Almine Rech Brussels offers not just a visual experience but a transformative journey. It invites viewers to discover the complex beauty of often invisible data and feel the profound connection between the microscopic and the macroscopic. Through Ikeda’s process of unraveling immense data sets and codifying them for aesthetic consumption, the intense visual experiences of his work push the threshold of human perception and invite reconsideration of the organizing patterns and structures of what we conventionally call reality.
- Press release by Fernanda Brenner, curator and writer
« La technologie n'est pas neutre. Nous sommes à l'intérieur de ce que nous fabriquons, et ceci est en nous. Nous vivons dans un monde de connexions – et lesquelles se font ou se défont a son importance. » – Donna Haraway, Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene
L'artiste visionnaire et compositeur Ryoji Ikeda présente de nouveaux résultats issus de sa trilogie innovante data-verse chez Almine Rech Bruxelles. Cette exposition en évolution constante, l'apogée de deux décennies de recherche infatigable et de prouesses techniques, rassemble art, musique et science en un riche cocktail de son et lumière, invitant les spectateurs à entreprendre un voyage de l'infiniment petit à l'infiniment grand – de la mécanique quantique à la cosmologie et à l'astrophysique.
Né en 1966 à Gifu au Japon et vivant actuellement à Paris, Ikeda est un pionnier en matière de fusion d'art, de musique et de technologie. Tout au long de sa carrière, il a utilisé des codes créatifs pour développer un langage audiovisuel qui explore « une esthétique des données, de l'information et de l'informatique ». Connu pour ses installations audiovisuelles hypnotiques et sa musique glitch, Ikeda compose à partir de tonalités sinusoïdales, de sons, de bruits et de basses équipés de formules mathématiques.
Pour créer cette impressionnante trilogie, Ikeda a collaboré avec des institutions de renom telles que le CERN, la NASA et le projet Génome humain. L'information de ces institutions constitue la matière première de l'environnement multiple généré par données qu'il crée. Il ajoute à cela data.gram, une nouvelle série qui réimagine des éléments de la trilogie data-verse, présentée pour la première fois en Europe sous la forme d'une grande installation de 16 écrans.
Ikeda gère agilement un vaste éventail de données scientifiques afin de composer ces œuvres et créer une superbe expérience auditive et visuelle chorégraphiée. Un mélange de lumière vives, de motifs viscéraux et de jeux acoustiques relaxant montre comment ses œuvres audiovisuelles continues évoquent l'opacité des moyens numériques et leur emprise totalitaire sur nos vies. Son talent artistique explore le langage visuel de cartographie de données, de l'atomique au cosmique, comme on le voit dans ses films de 48 secondes, en boucle. Des œuvres telles que data.gram 09, qui présente les structures moléculaires de virus, ou data.gram 12, qui montre les mutations de la séquence de l'ADN, s'éloignent des représentations conventionnelles des données scientifiques. Par le biais d'une imagerie abstraite dérivée de graphiques, de la modélisation en 3D et de la collecte d'informations, les films d'Ikeda remettent en question notre perception de la biologie, de l'urbanisme et de l'astronomie.
Incorporant une perspective critique de l'antropocène, le travail d'Ikeda se fait le reflet de l'impact de l'humanité sur la planète, soulignant les tensions entre les procédés naturels et les systèmes conçus par l'homme. Ceci est en accord avec les philosophies non-occidentales qui mettent en valeur l'harmonie avec la nature. Comme l'explique Timothy Morton, les hyperobjets sont des « choses qui sont massivement distribuées dans le temps et dans l'espace par rapport aux humains », un concept qui correspond à l'exploration d'Ikeda de vastes ensembles de données et de l'échelle cosmique. La philosophie d'Yuk Hui en matière de cosmotechnique (comment différentes cultures intègrent leurs cosmologies aux pratiques technologiques) se rapproche aussi beaucoup de l'œuvre d'Ikeda. Hui défend que la technologie devrait faire partie d'un rapport plus ample et harmonieux avec le cosmos. Les œuvres d'Ikeda font écho à cette philosophie, la manipulation de données et de moyens numériques est mise au service à la fois d'une expression artistique, mais aussi d'une exploration méditative sur notre rôle au sein des mondes technologique et naturel.
Les symphonies de données d'Ikeda ne sont pas uniquement des expériences esthétiques ; ce sont aussi des questionnements philosophiques qui nous demandent de remettre en cause notre rapport aux technologies que nous créons et aux données que nous générons. Son art transcende le déterminisme technologique occidental, prenant en compte un point de vue holiste du monde qui reconnaît l'interdépendance de tous les éléments. Dans data.gram 22, par exemple, des cartes urbaines s'entremêlent pour brouiller les distinctions entre les villes, tandis que data.gram 26 transforme des données satellitaires en un enchevêtrement qui omet la surface de la Terre. Chaque film nous rappelle les limites inhérentes à nos connaissances, nous demandant de faire face à ces mystères qui persistent malgré tous nos efforts de compréhension.
L'exposition de Ryoji Ikeda chez Almine Rech à Bruxelles offre non seulement une expérience visuelle, mais aussi un voyage transformateur. Elle invite le spectateur à découvrir la beauté complexe des données souvent invisibles et à ressentir le lien profond entre le microscopique et le macroscopique. À travers le procédé d'Ikeda, qui déploie d'amples ensembles de données et les codifie pour en faire un spectacle esthétique, les expériences visuelles intenses de son œuvre repoussent les limites de la perception humaine et invitent à la remise en question des modèles et des structures d'organisation de ce que nous appelons, par convention, la réalité.
- Press release by Fernanda Brenner, curator and writer
“Technologie is niet neutraal. Wij zijn in wat we maken, en het is in ons. We leven in een wereld van verbindingen, en het doet ertoe welke gemaakt worden en welke verbroken.” - Donna Haraway, Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene
Visionair kunstenaar en componist Ryoji Ikeda presenteert nieuwe uitkomsten van zijn baanbrekende data-verse-trilogie bij Almine Rech Brussel. Deze voortdurend veranderende tentoonstelling, het hoogtepunt van meer dan twee decennia aan onvermoeibaar onderzoek en technische bekwaamheid, laat kunst, muziek en wetenschap samensmelten in een stortvloed van licht en geluid die bezoekers uitnodigt tot een reis van het oneindig kleine naar het oneindige – van kwantummechanica naar kosmologie en astrofysica.
Ikeda, die in 1966 werd geboren in Gifu, Japan en tegenwoordig is gevestigd in Parijs, is een pionier in het doen samensmelten van kunst, muziek en technologie. Tijdens zijn hele carrière heeft hij creatief coderen toegepast voor het ontwikkelen van een audiovisuele taal die “een esthetiek van data, informatie en computerwetenschap” verkent. De kunstenaar, die bekendstaat om zijn hypnotische audiovisuele installaties en glitchmuziek, componeert met behulp van sinustonen, ruis en bassen, uitgerust met wiskundige formules.
Om zijn trilogie te creëren, die een echt huzarenstukje is, werkte Ikeda samen met gerenommeerde instellingen zoals CERN, NASA en het Human Genome Project. De informatie van deze instellingen vormt de grondstof van de datagestuurde, meerlaagse omgeving die hij presenteert. Een nieuw toegevoegde laag is data.gram, een nieuwe reeks die elementen van de data-verse-trilogie opnieuw vormgeeft, voor het eerst gepresenteerd in Europa in een uitgebreide installatie van 16 schermen.
Ikeda beheert op meesterlijke wijze grote hoeveelheden wetenschappelijke gegevens om deze werken te creëren, die een gechoreografeerde, meeslepende visuele en auditieve ervaring bieden. Een mengelmoes van heldere lichten, viscerale patronen en kalmerende akoestische interactie onthult hoe Ikeda’s meedogenloze audiovisuele werken de ondoorzichtigheid en totalitaire grip van digitale media op ons leven oproepen. Zijn kunstenaarschap graaft diep in de visuele taal van datamapping, van atomaire tot kosmische schaal, zoals te zien is in zijn herhaalde films van 48 seconden. Werken als data.gram 09, dat moleculaire structuren van virussen toont, of data.gram 12, dat mutaties in dna-sequenties uitbeeldt, wijken af van de conventionele representaties van wetenschappelijke gegevens. Via abstracte beelden die zijn afgeleid van grafieken, 3D-modellering en informatiecollatie trekken Ikeda’s films onze perceptie van biologie, stadsplanning en astronomie in twijfel.
Ikeda’s werk, dat een kritisch perspectief op het Antropoceen incorporeert, weerspiegelt de menselijke impact op de planeet en accentueert de spanning tussen natuurlijke processen en door mensen gemaakte systemen. Dit is in lijn met niet-westerse filosofieën die de nadruk leggen op harmonie met de natuur. Zoals Timothy Morton uitlegt, zijn hyperobjecten “dingen die massaal zijn verspreid in tijd en ruimte ten opzichte van mensen”, een concept dat parallel loopt met Ikeda’s verkenning van enorme datasets en de kosmische schaal. Yuk Hui’s filosofie van kosmo-techniek – hoe verschillende culturen hun kosmologieën integreren met technologische praktijken – resoneert ook diepgaand met Ikeda’s werk. Hui betoogt dat technologie onderdeel zou moeten zijn van een bredere, harmonieuze relatie met de kosmos. Ikeda’s werk weerspiegelt deze filosofie, waarin het manipuleren van data en digitale media tegelijk fungeert als artistieke expressie en als meditatieve verkenning van onze plaats in de technologische en natuurlijke wereld.
Ikeda’s symfonieën van data zijn niet alleen esthetische ervaringen, maar ook filosofische verkenningen die ons vragen onze relatie met de technologieën die we creëren en de data die we genereren te heroverwegen. Zijn kunst overstijgt het westerse technologische determinisme en omarmt een holistisch wereldbeeld dat de onderlinge afhankelijkheid van alle entiteiten erkent. In data.gram 22 bijvoorbeeld smelten stadskaarten samen om de verschillen tussen steden te vervagen, terwijl data.gram 26 satellietgegevens transformeert tot een ingewikkeld web waarin het oppervlak van de aarde ontbreekt. Elke film herinnert ons aan de inherente beperkingen van onze kennis en spoort ons aan tot een confrontatie met de geheimen die er nog steeds zijn, ondanks onze inspanningen ze te begrijpen.
Een bezoek aan Ryoji Ikeda’s tentoonstelling bij Almine Rech Brussel biedt meer dan een visuele ervaring: het is een transformatieve reis. Bezoekers worden uitgenodigd de complexe schoonheid van onzichtbare data te ontdekken en de diepe connectie tussen het microscopische en het macroscopische te voelen. Via Ikeda’s proces voor het ontrafelen van immense datasets en het coderen ervan voor esthetische consumptie schept hij intense visuele ervaringen, die de grens van de menselijke perceptie verleggen en uitnodigen tot heroverweging van de organiserende patronen en structuren van wat wij gewoonlijk de werkelijkheid noemen.
- Press release by Fernanda Brenner, curator and writer