La Galerie Almine Rech, Paris, a le plaisir de vous annoncer la première exposition personnelle de John Tremblay dans ses murs. L’artiste présentera, au rez-de-chaussée de la galerie, un ensemble de nouvelles peintures.
Réinterprétant les expériences plastiques des années 60 (Op Art, art cinétique, minimalisme), John Tremblay emprunte des formes telles que les ovales ou les squircles (contraction de square et de circle) aux couleurs acidulées. Les peintures abstraites de John Tremblay amènent le spectateur à une exploration optique du modèle et de la couleur, créant un jeu d’espace entre formes et fond. Ses peintures sont énergiques et renvoient une sensation de mouvement, de vitesse.
Bien que l’Op Art soit une référence de John Tremblay, l’artiste introduit également un dialogue entre l’histoire de l’abstraction moderne et les développements plus récents de la culture contemporaine. Ses peintures font référence à la conception graphique, au cinéma, à la musique et aux autres outils de la culture de consommation que l’on retrouve dans les titres de ses toiles.
« C’est vrai que les titres sont suggestifs et qu’ils doivent l’être, […] une action est inférée par les titres, mais il faut garder présent à l’esprit que chaque titre doit être rapporté individuellement au travail auquel il appartient, et que ce n’est pas nécessairement le récit de quelque chose. L’une des libertés de la peinture abstraite, c’est qu’elle s’oppose, ou non, ou peut être indifférente, au récit et au temps conventionnel. Le titre fait entrer l’objet en action plutôt que d’être passivement accroché au mur. » *
* John Tremblay, extrait du livre ‘John Tremblay’ par Vincent Pécoil, éd. Jean-Michel Place, 2005