Born from a collaboration between artist Maurizio Cattelan and Chiara Parisi, director of the Centre Pompidou-Metz, along with curator Anne Horvath, the exhibition "Face à Arcimboldo" offers a unique and non-chronological exploration of the enigmatic 16th-century painter's thoughts, delving into the relevance of his artistic vocabulary in the present.
Born from a collaboration between artist Maurizio Cattelan and Chiara Parisi, director of the Centre Pompidou-Metz, along with curator Anne Horvath, the exhibition "Face à Arcimboldo" offers a unique and non-chronological exploration of the enigmatic 16th-century painter's thoughts, delving into the relevance of his artistic vocabulary in the present.
The exhibition presents a contemporary perspective through the works of 130 artists, carefully selected based on the influence—whether intentional, subconscious, or imagined—that the Lombard master has had on their art and thinking. Each of the 250 artworks on display bears the mark of Arcimboldo's creative freedom and follows a common thread that connects the centuries leading up to the present day.
The scenography, designed by architects Berger&Berger using cellular concrete, creates a cartographic representation of a citadel where generations, geographies, and artistic mediums intersect and collide.
Upon entering the Grande Nef of the Centre Pompidou-Metz, visitors are greeted by Mario Merz's installation, which has been reconstructed with its three parts reunited for the first time since 1987. "Homage to Arcimboldo," "Cono," and the "Table of Chagny" present a succession of fruits and vegetables that mirror the rhythm of daily life. Nearby, Francis Bacon's "Head VI" (1949) is juxtaposed with Hannah Höch's collages, Wolfgang Tillmans' "Anders (Brighton Arcimboldo)" (2005) stands alongside Otto Dix's "Study in the Catacombs of Palermo" (1924), and Cindy Sherman's "Untitled (#155)" (1985) engages in dialogue with Hans Bellmer's "The Doll" (1935-1936). In another section, frescoes from Pompeii illuminate the masks of the shop that James Ensor frequented throughout his life.
The architectural layout provides wide openings, allowing encounters with new creations by Fernando and Humberto Campana, the monumental phosphorescent fountain "Hills and Clouds" (2014) by Lynda Benglis, the impressive "Garden Guardian" (17th century), the only existing sculpture in the style of Arcimboldo, and the secret Prague cabinet by legendary contemporary surrealist filmmaker Jan Švankmajer. Further along, Lavinia Fontana's portrait of Antonietta Gonzalez (1594-1595) from the Royal Castle of Blois, Pierre Huyghe's video "Untitled (Human mask)" (2014), and Zoe Leonard's portraits of the bearded woman from the Orfila Museum (1991) coexist harmoniously.
Just as the Surrealists found Arcimboldo to be an endless source of inspiration, the exhibition showcases a selection of masterpieces from the Centre Pompidou's collections. This face-to-face encounter with Arcimboldo continues to influence the contemporary art scene. Works by Kerstin Brästch, Felix Gonzàlez-Torres, Rashid Johnson, Ewa Juszkiewicz, Cally Spooner, Hans-Peter Feldmann, and Ed Ruscha testify to the enduring impact of Arcimboldo's vision on past and present generations of artists.
In the Forum of the Centre Pompidou-Metz, the installation "Le désir attraperé par le masque," created specifically for the exhibition by Annette Messager, takes the form of a procession of masked animals, evoking the strange and unknown, the grotesque and alluring, and prompting contemplation on the concept of hybridization.
As the visitor wanders through the unexpected confrontations, he or she is invited to experience, in an intuitive way, the paradoxes between the human being and the animal, the vegetable and the mineral, the natural and the artificial, the brutality and the refinement, the invention and the nostalgia, the rootedness and the desire to leave. Extremes that seem more necessary today than ever, as is the spirit of Arcimboldo, to be able to navigate the complex universe of artistic creation.
With the complicity of the Château royal de Blois.
Née de la collaboration entre l'artiste Maurizio Cattelan et Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, et Anne Horvath, commissaire de l'exposition, l'exposition "Face à Arcimboldo" propose une exploration unique et non chronologique de la pensée de l'énigmatique peintre du XVIe siècle, en s'interrogeant sur la pertinence de son vocabulaire artistique dans le présent.
L'exposition présente une perspective contemporaine à travers les œuvres de 130 artistes, soigneusement sélectionnés en fonction de l'influence - intentionnelle, subconsciente ou imaginaire - que le maître lombard a exercée sur leur art et leur pensée. Chacune des 250 œuvres exposées porte la marque de la liberté créatrice d'Arcimboldo et suit un fil conducteur qui relie les siècles jusqu'à nos jours.
La scénographie, conçue par les architectes Berger&Berger à partir de béton cellulaire, crée une représentation cartographique d'une citadelle où se croisent et s'entrechoquent les générations, les géographies et les médiums artistiques.
En entrant dans la Grande Nef du Centre Pompidou-Metz, le visiteur est accueilli par l'installation de Mario Merz, reconstituée avec ses trois parties réunies pour la première fois depuis 1987. "Hommage à Arcimboldo", "Cono" et la "Table de Chagny" présentent une succession de fruits et légumes au rythme de la vie quotidienne. À proximité, "Head VI" (1949) de Francis Bacon est juxtaposé aux collages de Hannah Höch, "Anders (Brighton Arcimboldo)" (2005) de Wolfgang Tillmans côtoie "Study in the Catacombs of Palermo" (1924) d'Otto Dix, et "Untitled (#155)" (1985) de Cindy Sherman engage un dialogue avec l'œuvre d'un autre artiste, le peintre de la ville de Chagny, qui est en train d'écrire un livre. (1985) de Cindy Sherman dialogue avec "La poupée" (1935-1936) de Hans Bellmer. Dans une autre section, des fresques de Pompéi éclairent les masques de la boutique que James Ensor a fréquentée tout au long de sa vie.
La disposition architecturale offre de larges ouvertures, permettant de rencontrer les nouvelles créations de Fernando et Humberto Campana, la monumentale fontaine phosphorescente "Hills and Clouds" (2014) de Lynda Benglis, l'impressionnant "Garden Guardian" (XVIIe siècle), la seule sculpture existante dans le style d'Arcimboldo, et le cabinet secret de Prague du légendaire cinéaste surréaliste contemporain Jan Švankmajer. Plus loin, le portrait d'Antonietta Gonzalez (1594-1595) de Lavinia Fontana provenant du château royal de Blois, la vidéo "Untitled (Human mask)" (2014) de Pierre Huyghe et les portraits de la femme à barbe de Zoe Leonard provenant du musée d'Orfila (1991) coexistent harmonieusement.
Tout comme les surréalistes ont trouvé en Arcimboldo une source d'inspiration inépuisable, l'exposition présente une sélection de chefs-d'œuvre issus des collections du Centre Pompidou. Ce face-à-face avec Arcimboldo continue d'influencer la scène artistique contemporaine. Les œuvres de Kerstin Brästch, Felix Gonzàlez-Torres, Rashid Johnson, Ewa Juszkiewicz, Cally Spooner, Hans-Peter Feldmann et Ed Ruscha témoignent de l'impact durable de la vision d'Arcimboldo sur les générations d'artistes passées et présentes.
Dans le Forum du Centre Pompidou-Metz, l'installation " Le désir attrapé par le masque ", créée spécifiquement pour l'exposition par Annette Messager, prend la forme d'une procession d'animaux masqués, évoquant l'étrange et l'inconnu, le grotesque et le séduisant, et invitant à une réflexion sur le concept d'hybridation.
Au fil des confrontations inattendues, le visiteur est invité à expérimenter de manière intuitive les paradoxes entre l'humain et l'animal, le végétal et le minéral, le naturel et l'artificiel, la brutalité et le raffinement, l'invention et la nostalgie, l'enracinement et le désir de partir. Des extrêmes qui semblent aujourd'hui plus que jamais nécessaires, comme l'est l'esprit d'Arcimboldo, pour pouvoir naviguer dans l'univers complexe de la création artistique.
Avec la complicité du Château royal de Blois.