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Almine Rech Gallery is pleased to present the third solo exhibition of John Giorno. John Giorno was born in New York in 1936. He was recently the subject of a solo exhibition, entitled ‘Thanx 4 Nothing’ at the Faux Mouvement Centre d’Art...
Almine Rech Gallery is pleased to present the third solo exhibition of John Giorno.
John Giorno was born in New York in 1936. He was recently the subject of a solo exhibition, entitled ‘Thanx 4 Nothing’ at the Faux Mouvement Centre d’Art contemporain in Metz. In 2010, he produced the ‘Diagonales’ exhibition at the Centre National des Arts Plastiques in Puteaux and ‘Sonopoetics (de la parole à l’image, de la poésie au son)’* at the Institut supérieur pour l’Etude du Langage Plastique in Brussels.
John Giorno assigns the divine, the sacred and the pragmatic to the poet’s function. His work embraces two disciplines: poetry and art, which have been a source of mutual fascination and inspiration for centuries. His paintings ‘Poem Paintings’ with their strong vibratory intensity, are excerpts from his poems, phrases that have continually haunted him, ‘Thanx 4 Nothing’, ‘Don’t wait for anything’, ‘I resigned myself to being here’. The canvases of this New York icon move comfortably from punchy black and white works to watercolours in all hues of the rainbow, and vary from the large format to the smaller and more intimate square piece. The word alone has the right to quote or to challenge in his oeuvre. After liberating poetry from its shackles from the very start of his artistic career, thanks to the Giorno Poetry System and projects such as ‘Dial A Poem’, which allowed the public access to poetry readings by a mere phone call, John Giorno continues to push until he tears the very limits of his own art. It is almost impossible to evoke Giorno’s work without speaking of his encounters, of the eras he traversed, of the Holy Trinity of Warhol, Johns and Rauschenberg, whom he knew intimately. Giorno was in fact the subject of Warhol’s 1963 film ‘Sleep’. The artists that formed his entourage fuelled his desire to reinvent poetry. ‘I want to cum in your heart’, ‘Eating the sky’, ‘I want it to rain for the rest of my life’. These phrases find their inspiration among the founding fathers of the Beat Generation; Burroughs, Ginsberg, Gysin, of whom Giorno is the last messenger, both at the heart of the New York underground rock movement and Tibetan Buddhist meditation, of which he is an avid practitioner. For Giorno, the concept of artistic medium seems to be incidental: almost nothing seems to stop this great preacher in his pursuit of sound, rhythm and the absolute image.
Text by Julie Boukobza
Traduction Emma Lingwood
*’Sonopoetics (from the word to the image, from poetry to sound)’
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Opening Thursday, September 13th 2012 / 6 - 8:30 pm
7 pm - Performance by John Giorno
7:30 pm - Music Live with Liturgy
La galerie Almine Rech est heureuse de présenter la troisième exposition personnelle de John Giorno.
John Giorno est né en 1936 à New York. Il fait actuellement l’objet d’une exposition personnelle, ‘Thanx 4 Nothing’, au Centre d’Art contemporain Faux Mouvement de Metz. En 2010, il a réalisé les expositions ‘Diagonales’ au Centre National des Arts Plastiques de Puteaux et ‘Sonopoetics (de la parole à l’image, de la poésie au son)’, à l’Institut supérieur pour l’Etude du Langage Plastique à Bruxelles.
John Giorno assigne à la fonction de poète tout ce qu’il y a de divin, de sacré et de pragmatique. Il serre par son étreinte deux disciplines, poésie et art, qui se contemplent depuis des siècles. Ses peintures Poem Paintings à la forte intensité vibratoire, sont des segments tirés de ses poèmes, des phrases qui le hantent depuis toujours, ‘Thanks 4 Nothing’, ‘Don’t wait for anything’, ‘I resigned myself to being here’. Les toiles de cette figure new-yorkaise passent aisément du noir et blanc coups de poing aux aquarelles aux couleurs de l’arc-en-ciel et du grand format au carré intime. Le mot seul ayant le droit de citer dans ses travaux. Après avoir libéré la poésie de ses chaînes depuis ses débuts, grâce au Giorno Poetry System, et à des projets comme Dial A Poem, permettant au public d’avoir accès à des lectures de poèmes d’un simple coup de fil, il continue d’étirer jusqu’à la déchirure les limites de son art. Il est pratiquement impossible d’évoquer le travail de Giorno sans parler de ses rencontres, des époques qu’il a traversées, de la sainte trinité Warhol, Johns, Rauschenberg, qu’il a intimement connue. C’est donc lui l’homme au repos dans la vidéo Sleep (1963) de Warhol. Ces artistes qui l’entouraient n’ont fait que le renforcer dans sa volonté de réinventer la poésie.’I want to cum in your heart’, ‘Eating the sky’, ‘I want it to rain for the rest of my life’. Ces phrases trouvent leur source aussi bien auprès des pères fondateurs de la Beat Generation, Burroughs, Ginsberg, Gysin, dont Giorno est le dernier passeur, qu’au sein de l’underground rock new-yorkais et la méditation bouddhique tibétaine dont il est un fervent pratiquant. Chez Giorno, la notion de medium semble demeurer accessoire, tant rien ne semble arrêter ce grand prédicateur dans sa quête du son, du rythme et de l’image absolue.
Texte de Julie Boukobza
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Vernissage le Jeudi 13 Septembre 2012 / 18h - 20h30
19h - Performance de John Giorno
19h30 - Concert du groupe Liturgy
La galerie Almine Rech est heureuse de présenter la troisième exposition personnelle de John Giorno.
John Giorno est né en 1936 à New-York. Il a récemment fait l’objet d’une exposition personnelle, ‘Thanx 4 Nothing’, à Faux Mouvements Centre d’Art contemporain de Metz. En 2010, il a réalisé les expositions ‘Diagonales’ au Centre National des Arts Plastiques de Puteaux et ‘Sonopoetics (de la parole à l’image, de la poésie au son)’ à l’Institut supérieur pour l’Etude du Langage Plastique à Bruxelles.
John Giorno assigne à la fonction de poète tout ce qu’il y a de divin, de sacré et de pragmatique. Il serre par son étreinte deux disciplines, poésie et art, qui se contemplent depuis des siècles. Ses peintures ‘Poem Paintings’ à la forte intensité vibratoire, sont des segments tirés de ses poèmes, des phrases qui le hantent depuis toujours, ‘Thanks 4 Nothing’, ‘Don’t wait for anything’, ‘I resigned myself to being here’. Les toiles de cette figure new-yorkaise passent aisément du noir et blanc coups de poing aux aquarelles aux couleurs de l’arc-en-ciel et du grand format au carré intime. Le mot seul ayant le droit de citer dans ses travaux. Après avoir libéré la poésie de ses chaines depuis ses débuts, grâce au Giorno Poetry System, et à des projets comme ‘Dial A Poem’, permettant au public d’avoir accès à des lectures de poèmes d’un simple coup de fil, il continue d’étirer jusqu’à la déchirure les limites de son art. Il est pratiquement impossible d’évoquer le travail de Giorno sans parler de ses rencontres, des époques qu’il a traversées, de la sainte trinité Warhol, Johns, Rauschenberg, qu’il a intimement connue. C’est donc lui l’homme au repos dans la vidéo ‘Sleep’ (1963) de Warhol. Ces artistes qui l’entouraient n’ont fait que le renforcer dans sa volonté de réinventer la poésie.’I want to cum in your heart’, ‘Eating the sky’, ‘I want it to rain for the rest of my life’. Ces phrases trouvent leur source aussi bien auprès des pères fondateurs de la Beat Generation, Burroughs, Ginsberg, Gyzin, dont Giorno est le dernier passeur, que au sein de l’underground rock new-yorkais et la méditation bouddhique tibétaine dont il est un fervent pratiquant. Chez Giorno, la notion de medium semble demeurer accessoire, tant rien ne semble arrêter ce grand prédicateur dans sa quête du son, du rythme et de l’image absolue.