Patrick Hill Curls, Kinks, and Waves

The Almine Rech Gallery is pleased to present Curls, Kinks and Waves, our first solo exhibition with L.A. based artist Patrick Hill.

Curls, Kinks and Waves sets a stage - an abstract scene of fragmented landscapes, wavy horizons, and sensual feminine silhouettes. Precisely engineered, the sculptures are constructed from overlapping panes of glass and pieces of marble that are fixed to a wooden base with brass pins. The flatness of these materials exaggerate the sculptures' facade-like quality while recalling the graphic shapes and imagery of 1980's design.

The marble is stained with a palate similar to artist David Hockney’s pool paintings. Bright blues splash the wavy edges of marble sheets decorated with neon yellow squiggles, sperm, jelly beans - a pattern repeating throughout the show.  The works evoke So Cal beaches, pools, O.P., Esprit and all the surface that came with 1980’s opulence.

Hill’s new work moves away from the blacked-out gravitas seen in his 2008 solo exhibition with David Kordansky Gallery in Los Angeles, attending to issues of market, wealth and regionalism through the whimsical and subtly erotic lines and curves of his beachy tombstones.  The unreal (or extra-real?) colors buoy these heavy, sinking grave sites letting the sculptures float throughout the gallery space: “I like the idea of a floating space, the idea that these sculptures are almost in a state of free fall, that they are in a state of weightlessness” says Hill.

The sculptures, levitating at the command of the artist, are bound and forced to submit again to gravity and time through a subtle fastening system inspired by the clasp on Cartier’s LOVE bracelet.

Born in 1972 in Royal Oak, Michigan, Patrick Hill lives and works in Los Angeles, California.

Almine Rech Gallery est heureuse de présenter Curls, Kinks and Waves, première exposition personnelle de Patrick Hill.

Avec Curls, Kinks and Waves, l’artiste dresse un décor – une scène abstraite constituée de paysages fragmentés, d’horizons onduleux et de silhouettes féminines sensuelles. Assemblées avec précision, les sculptures sont composées de panneaux de verre et de blocs de marbre superposés, fixés à une base en bois au moyen de rivets en bronze. La planéité de ces matériaux accentue l’aspect de façade de ces sculptures et rappelle le graphisme et l’imagerie du design des années 1980.

Le marbre est tacheté de couleurs, pareilles à celles des tableaux de piscines peints par David Hockney. Des bleus éclatants éclaboussent les courbes des plaques de marbre, ornées de gribouillis jaune fluo, de sperme et de bonbons à la gelée – une configuration qui se répète tout au long de l’exposition. Ces œuvres évoquent les plages et les piscines du sud californien, et tout ce qui a émergé suite à l’opulence des années 1980.

Les nouvelles œuvres de Hill s’éloignent de la gravité et de la noirceur qui émanaient de son exposition personnelle de 2008 à la galerie David Kordansky à Los Angeles. Elles évoquent le marché, la richesse à travers les lignes et les courbes fantaisistes et subtilement érotiques de ces pierres tombales balnéaires. Les couleurs irréelles (ou extra-réelles ?) empêchent ces lourdes stèles de couler, et permettent aux sculptures de flotter dans l’espace de la galerie, comme l’exprime Hill : « J’aime l’idée d’un espace flottant, l’idée que ces sculptures soient pratiquement en chute libre, en apesanteur ».

Ces sculptures en lévitation sont contraintes à se soumettre de nouveau aux lois de la pesanteur et du temps par un système de fixation subtil inspiré du fermoir du bracelet LOVE de Cartier.

Né en 1972 à Royal Oak, dans le Michigan, Patrick Hill vit et travaille à Los Angeles, en Californie.