Philippe Segond Secrets et autres

As in a dream.

There are no words to describe the work of Philippe Segond. Such words are perhaps yet to be invented...
Comprehending Philippe Segond’s work and penetrating his paintings means being transported into a dreamlike world formed of successive layers, covered, uncovered; it invites us to wander around, to weave in and out of his universe... as one would in a dream that makes no sense.
As in a dream... first, color – in solid planes, or sometimes unleashed – next, a blackout, the ‘deliberate suppression of information’. Here, more of a ‘whiteout’: the sweeping white cover, the consciousness, the lid on top, the forbidden secret...

And then, in the quest for our buried memories - akin to awakening with a start, and clinging to the details of a dream - Philippe Segond once more reveals the lower stratum. He plays at covering it up again, or the opposite: he updates, affirms, fine-tunes a fragment of it... This is a moment of introspection, a secretive perambulation, an exploration we can indulge in with absolute freedom, encouraging twists and turns along the way, allowing total immersion as we discover new clues which, in turn, elicit new revelations…

— Olivia Putman

Comme dans un rêve.

On n’a pas les mots pour décrire le travail de Philippe Segond. Ils n’existent peut-être pas encore…Appréhender son œuvre, pénétrer dans un tableau de Philippe Segond, c’est être transporté dans un monde onirique formé de couches successives, couvertes, découvertes qui nous invitent à déambuler dans un univers, rentrer, sortir… un peu comme dans un rêve sans tenants ni aboutissant. Comme dans un rêve … en premier la couleur en aplat ou parfois déchaînée puis le black-out, « silence volontaire observé sur une information ». Ici plutôt qualifiable de « white out », le grand recouvrement en blanc, la conscience, le couvercle, l’interdiction d’accéder au secret…

C’est ensuite, dans la quête de notre mémoire enfouie, pareil au sursaut que nous éprouvons au réveil en nous rappelant du détail d’un rêve, que Philippe Segond va redécouvrir la strate inférieure et dans un jeu de recouvrement la cacher à nouveau ou au contraire la mettre à jour, l’affirmer et en affiner un fragment… C’est un moment d’introspection, une promenade dans le plus grand secret : un cheminement que l’on s’accorde dans une liberté absolue, privilégiant des changements d’itinéraires, autorisant une immersion totale à la découverte de nouveaux indices qui à chaque fois invitent à des nouvelles révélations…

— Olivia Putman