Les Bucoliques Allégories du vivant

From April 6 to September 22, 2024, Keramis brings together around fifteen artists who mobilize nature to evoke contemporary concerns. 

The title of the exhibition is borrowed from the collection The Bucolics, written by the Latin poet Virgil (70-19 BC) between 42 and 37 BC. Through scenes from the life of a shepherd, he indirectly evokes the political situation of his time and transposes idyllic Arcadia into his native Roman countryside. It is also a nod to pastoral poetry, a literary genre in its own right known since antiquity having inspired porcelain in the 18th century.

Following a similar principle of transposing one context into another, the works in this exhibition transport us from the sometimes innocuous evocation of the natural world – of country life, flowers, trees, birds or real or imaginary animals. - towards other realities in direct contact with urban, political, social or environmental concerns that are salient today as well as at different times when pastoral care resurfaced. The works presented do not simply represent or imitate nature in the broad sense but transform it into supports for metaphorical or symbolic representation.

Du 6 avril au 22 septembre 2024, Keramis réunit une quinzaine d'artistes qui mobilisent la nature pour évoquer des préoccupations contemporaines.

Le titre de l’exposition est emprunté au recueil Les Bucoliques, écrits par le poète latin Virgile (70-19 av. J.-C.) entre 42 et 37 av. J.-C. À travers des scènes de la vie de berger, celui-ci évoque indirectement la situation politique de son temps et transpose l’Arcadie idyllique dans sa campagne romaine natale. Il est également un clin d’œil à la poésie pastorale, un genre littéraire à part entière connu depuis l’antiquité ayant inspiré la porcelaine au 18e siècle.

Selon un principe similaire de transposition d’un contexte dans un autre, les œuvres de cette exposition nous transportent de l’évocation parfois anodine du monde naturel – de la vie champêtre, des fleurs, des arbres, des oiseaux ou des animaux réels ou imaginaires - vers d’autres réalités en prise directe avec des préoccupations urbanistiques, politiques, sociales ou environnementales saillantes de nos jours comme à différentes époques où resurgissait la pastorale. Les œuvres présentées ne se contentent pas de représenter ou imiter la nature au sens large mais la transforment en supports de représentation métaphorique ou symbolique.

Artistes exposé·e·s : Marc Alberghina (FR 1959), Charlotte Coquen (FR 1982), Patrick Corillon (BE 1959), Corneille (Guillaume Cornelis van Beverloo, dit, NL 1922- 2010), Olivier Cornil (BE 1970), Florence Chevallier (FR 1955), Johan Creten (BE 1963), Michael Dans (BE 1971- à confirmer), Georges François De Geetere (FR 1859-1929), Valérie Delarue (FR 1965), Maryna Handysh (UKR 1989), Elisabeth Lincot (FR 1992 - restitution de résidence à Keramis), Yves Malfliet (BE 1962), Kee-Tea Rha (FR/KR 1971), Coline Rosoux (FR 1984), Manuel Sanchez-Algora, (ES 1960), Carolein Smit (NL 1960), Roger Somville (BE 1923-2014) et Marie-Henriette Bataille (BE 1931-2014), Roland Topor (FR 1938-1997), Jan Van De Kerckhove (BE 1927), Clémence Van Lunen (BE 1959) et Arnaud Vérin (FR 1982).